Celui du désarroi à vrai dire....
Je sais bien que je meuble à coups de conneries.
Qu'il ne tardera pas à repointer son nez, je le sens.
Juste à la surface, pas loin.... comme une bulle qui gonfle et va éclater, mais une toute petite bulle, pas une explosion.
Je suis intempérable, seule la neurasthénie peut me faire taire.

Me rappeler du plein d'armes secrètes effectués en prévision de ça....
Le chaman, le centre du monde, les Cameron, Big Sur,la nuit sur Inverness, le soleil sur ma peau, des mains sur ma peau, une église dans les bois.....

Peut-être que l'orage n'éclatera pas, intempérable, mais plus besoin de tout détruire, moins besoin de tempêtes.

Ne surgis pas, je n'ai pas besoin de toi.
J'ai besoin de mon énergie pour continuer.
Je ne veux plus tout réduire à néant ENCORE, il n'est plus temps.
C'est l'heure de faire AVEC.

Mais ma tête se vide.......plus de fantasme....laisse place au vide......le néant émotif, pire que le rien, même le rêve se dissipe, vite remplacer, meubler ou penser à autre chose.
Mais autre chose me fait chier.
l'école, le fric, c'est ça l'autre chose, ou les rêves d'avenir, trop lointains, trop longtmeps à attendre. Non, je n'attends pas d'abord, je construis, pas fort, tranquillement pas vite.
Pas vite pantoute, pas fort pantoute....en reculant un peu aussi...Nooooooon...ne fais pas ça, tu gaches tout. Avances. Tu sais faire et tu peux.
Ta raison veut, elle.
Mais pas toi.
Être un tout ou n'être rien.
Nonnnnnn, être des petits bouts brisés, recollés, un peu décalqués sur ce qu'on était avant, ramassé aux 4 coins du monde, aux 4 coins des gens.
brrrrrrrrrr..........
Mais qu'est-ce qu'on s'en fout.
De savoir ce que je suis, pourquoi, le pourquoi du comment, je suis fatiguée de ça, non de moi.
pfffff........décousu cet article, mal conçu pas construit pas prévu.
On se demande "Tu crois qu'on peut passer sa vie entière avec la même personne?"

ON VA TOUS LA PASSER AVEC LA MÊME PERSONNE: NOUS-MÊME.







(je dois me distraire de moi)