Je n'ai pas fermé les yeux tout de suite. Non.Je voulais juste encore un petit peu profiter de ce moment. Le meilleur selon moi; celui où les pensées vagabondent sans interdit. Celui où elles s'entremêlent comme nos doigts, elles s'entremêlent comme nos langues, dans nos instants où rien n'est encore écrit.

Elle doit avoir la peau si douce... Une femme,une peau douce...Si douce...Elle veut que je la regarde. Elle me le demande dans un murmure. J'aurai envie qu'elle me le crie, pour que je la fasse taire en lui montrant à quel point je la désire déjà.

Je la caresse...La rondeur de ses seins...Si parfaits...Son parfum qui m'enivre..Nos peaux semblables l'une contre l'autre...J aime la toucher. Elle s'allonge sur moi mais ne peut me recouvrir. Mes mains frôlent la dentelle du seul vêtement qu'elle garde encore, comme un voile indécent qui sépare mes hanches de son bassin qui me presse légèrement en un mouvement dont elle est maître et certaine. Elle guette le tressaillement de mon souffle et son geste le suit, elle me fait écho. Son corps frémissant sous mes mains,j'ai envie de lui donner le maximum de plaisir, comme jamais je n'en ai donné ou reçu.Je veux qu'elle se souvienne de moi a jamais, de nos corps en communion de Sens à ce moment precis,je veux que sa memoire soit gravé a jamais du sceau de mon odeur de peau. Je ne sais pas ce qui m'a menée là. Savoir...comprendre........je ne le peux car je ne suis que sens.... Je la sens, je la sens me sentir...Je n'y crois pas. Est-ce vraiment elle, ses mains, ses doigts qui glissent sur ma peau...Se peut-il...... Oui j'aime cela, je la guide, je veux sentir. Elle le sait. Elle se met à caresser tout doucement mon sexe ,je gémis, tout doucement...Puis je ferme les yeux. Je sens un contact doux...Un contact qui me fait serrer très fort le drap avec les poings. J'ai la tête qui tourne. Ce n'est plus sa main. Elle me lèche. Puis de temps en temps entre sa langue dans ma fente, c'est bon mais ce plaisir lent est intenable. Elle glisse délicieusement un doigt dans ma chatte. Pendant qu'elle continue de jouer de sa langue sur mon clitoris, je ne dépends plus que d'elle. Elle presse mon sein à vif dans sa paume. Sa main remonte jusqu'à la base de mon cou qu'elle enserre fermement et ma tête s'enfouit plus profondément dans l'oreiller, révulsée de torpeur. Puis elle m'enfouis un doigt dans la bouche, pendant que son autre main va plus profondément en moi. Je serre les hanches de concert avec ses gestes, son poignet cogne contre mon pubis.Je cris, je hurle, je suis prise de soubressauts "Encore!! encore!!!" puis la tete me tourne...J'embrasse la petite mort...

Elle m'enlace ...Je suis heureuse...