JC Vandamme y a à peu près 22 ans.
Les chorégraphies des combats sont exemplaires et les mouvements magistraux. Mais,
entre deux fights, apparaÎt toujours la scène buccolico-romantique surprise avec la musique de la mort années 80-cheapos.
JC a toujours les yeux humides. IL PARLE ANGLAIS. Vive les films en VO.
Il est vêtu d'un t-shirt en Y dans le dos, rentré dans le pantalon à pinces taille extra-haute-up-the-nombril, qui révèle élegamment les santiags de l'homme.
JC DANSE dans ce chef d'oeuvre: transe Break dancienne avec bouleversants mouvements de bassins et grand-écarts aériens.Je soupçonne qu'à l'époque il était gay, et toute l'équipe de tournage devait aussi l'être. On a même pensé à un moment faire face à un film de kickboxing porno gay avec JC Vandamme.
Pourtant, au début, "the eliminator" avait l'air vraiment très crédible, et le méchant vraiment très très méchant.
Le pire dans ce film, c'est qu'on sent une volonté de rester dans le politiquement correct: pas vraiment de sang, on ne meurt pas, on est seulement paralysé, on tombe mais on ne se fait pas vraiment mal , le chien poignardé s'en sort, on n'oublie pas de nous le confirmer, mais on viole une femme.
Et dans le grandiose de la scène finale, quand JC remercie tous ses alliés, il caresse le chien avant d'embrasser la femme-violée-dont-il-a-un-peu-racheté-l'honneur-en-cognant-le-méchant-qui
-avait-poignardé-aussi-le-chien.
Comme quoi, le metteur en scène avait bel et bien un problème avec les femmes.On apprend aussi que finalement, JC, le Muay Thai, c'est pas son truc.
Alors, on a décidé de pas rapporter le film et de l'acheter.
Commentaires :
Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre. D'autres préfèrent le monologue intérieur. Moi, non. J'aime mieux battre. Il y a des gens qui s'assoient en face de moi au restaurant et ne disent rien, ils restent un certain temps, car ils ont décidé de manger. En voici un.
Je te l'agrippe, toc.
Je te le ragrippe, toc.
Je le pends au portemanteau.
Je le décroche.
J e le repends.
Je le redécroche.
Je le mets sur la table, je le tasse et l'étouffe.
Je le salis, je l'inonde.
Il revit.
Je le rince, je l'étire (je commence â m'énerver, il faut en finir), je le masse, je le serre, je le résume et l'introduis dans mon verre, et jette ostensiblement le contenu par terre, et dis au garçon : « Mettez-moi donc un verre plus propre. »
Mais je me sens mal, je règle promptement l'addition et je m'en vais.
Torci