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raison-passion
Quand la grande et la petite se parlent.

- "Moi j'en ai marre" dit la grande.
"Tu sors toujours de ta cachette quand je ne m'y attends pas. À croire qu'il faut que je te surveille tout le temps."

- "D'abord je ne me cache pas, tu sais très bien où je suis. N'importe quand.
Et tu n'as pas à me surveiller, sans moi tu ferais n'importe quoi, tu ne croirais jamais rien." Lui répond la petite.

- "Tu te trompes. Tu te trompes tout le temps, tu racontes des bêtises dès que tu ouvres la bouche, tu me mens et tu me trompes. Le n'importe quoi c'est toi."

- "Ne me blesse pas. Ne sois pas méchante. Tu as besoin de moi autant que j'ai besoin de toi. Sans moi tu n'es rien, tu es un demi-moi. Je suis un demi-toi et je sais où je t'emmène."

- "Tu ne sais rien, tu crois voir des choses, mais tu cherches seulement à te faire plaisir, à te rassurer. Tu as peur, c'est tout. Moi je nous protège pour nous deux quand tu fais encore défaut. Je suis toujours obligée de nous ramasser à la petite cuillère dès que tu te pointes. Toujours les mots qu'il faut pour semer la zizanie toi. Toujours les mots pour te satisfaire d'abord. Toi et tes rêves, toi et ta magie. Toi et ta confiance aveugle en la beauté de la vie. Toi et tes idéaux. Toi qui nous fait souvent croire que l'on a raison dans la fatalité. Toi qui n'admets rien."

- "Je te dis que je t'emmène. Arrête de t'en faire, arrête de m'étouffer, c'est inutile je suis hors de ta portée. Je ne sais pas cesser et je ne voudrai jamais. Je n'apprendrai pas ce qui ne m'intéresse pas".

- "Je sais, tu es plus forte, tu gagnes toujours. Il t'en faut beaucoup pour te taire. Ce sont en ces moments que nous arrivons à nous entendre. Quand tu gagnes sur moi, que tu m'écrases. Tu gagnes. Toujours. Mais quand la vie gagne sur toi, nous sommes quittes et égales. Nous nous rejoignons. Pourtant je veux que tu t'en ailles, tes balivernes me lassent. Tu devras plier".

- "Où veux-tu que j'aille? Je suis chez moi ici. C'est moi qui ai édifié tout ça.
J'étais déjà là quand tu n'existais pas . Et, si tu veux te battre, je vais tout te dire. C'est moi qui t'ai créée. J'avoue. Je n'y arrivais plus. J'avais trop mal. Et je savais que j'avais trop tort aussi. Alors je t'ai faite. mais je ne plierai pas. Ne souhaite pas ta propre perte."

- "Tu m'as faite? Moi je serai issue de toi? N'ose pas revendiquer ce qui ne t'appartiens pas."

- "J'étais là avant tu sais. Tu es née de la suite. Tu es arrivée quand il a fallu que l'on soit plus nombreuses. Quand il a fallu lutter plus fort. Alors cesse de lutter contre moi. Viens avec moi. Je t'emmène et je te mène ."

- "Je le sais oui, et ça me fatigue, ça m'use.......et tu me sauves. Mais crie moins fort. Tu es précieuse, je le sais. Tu es ce que nous sommes. Ne te montre pas à n'importe qui. Tu te fais mal quand tu t'exposes pour rien. Tu le sais qu'alors je ne peux plus rien pour toi. Arrête s'il te plaît. Prends ton temps la prochaine fois. Je ne peux rien pour toi, tu ne m'écoutes jamais. Je ne suis utile que quand tu n'es pas là."

- "Je vais parler moins fort. Je serais toujours là. Je suis l'essence de ce que tu es même si je te fais mal d'exister. Ne me renie pas , je suis trop importante. Je suis le désespoir mais l'espoir, je suis la peine qui te fait t'ouvrir les bras, mais je suis la joie qui te transporte, je suis la douleur qui te brûle le coeur, mais je suis la fougue que tu mets à vivre, je suis ce qui fait que ton vide est si grand, mais je suis la force qu'il faut pour le remplir, je suis ton excès indigeste, mais je suis ce qui te distingue des morts."

- "Il nous faut nous entendre. Ne pas nous oublier. Mais cesse de me perdre en tout sens, tu ne trouvera rien à tournoyer tout azimut. Tu n'as fait que nous écorcher contre des rocs inutiles. Tu les as mal choisi juste pour essayer. Sois patiente, tu es insolente."

- "Mais tu m'aimes?"

- "Oui je t'aime. Je ne peux rien contre toi. Tu nous rend vulnérables inutilement, tu te montres trop vite, je ne veux pas que tu t'abîmes. Même si tu me mens.
C'est toi qui provoque la souffrance, mais tu me l'épargnes à chaque fois. C'est peut-être toi la grande."

(spéciale dédicace à une "petite" qui se promène à Cancun.....pour l'instant.....)
Ecrit par poup, le Vendredi 16 Janvier 2004, 00:13 dans la rubrique "Des lires".
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Commentaires :

penelope
penelope
16-01-04 à 10:30

j'ai eu les larmes aux yeux en te lisant, tu es mon miroir...c fou.

Ai eu la meme conversation hier soir, la miss voulait déja revenir avec son idealisme et ses beaux espoirs ms suis rester ferme.Lui ai dit qu'on allait trop souffrir si elle restait, elle a compris.

Et puis elle s'est fait une amie à Cancun...;o)

Enormes bisous!


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